C’est l’expo événement pour les rêveurs, les publicitaires, les amoureux de nuages – de belles couleurs – de surréalisme : « Magritte, la trahison des images ». Après l’expo « Le rêve » au Musée Cantini de Marseille, c’est au Centre Pompidou que je retrouve les œuvres de mon Wené (référence à Céline Dion si vous n’avez pas suivi).

Si l’on n’est pas très fan d’art contemporain, le Centre Pompidou, « Beaubourg » pour les intimes, n’est pas le musée le plus attrayant de Paris. Cela dit, pour son architecture archi moderne, ça vaut déjà le détour. Le clou du spectacle se fait dans la montée des escalators qui vous élèvent de plus en plus au-dessus des toits de Paris jusqu’à avoir une vue panoramique sur la Tour Eiffel, Sacré-Coeur, la Défense… Par temps gris ou par ciel bleu (enfin, j’imagine, car je n’ai jamais eu cette chance), la vue est sublime.

Après avoir admiré les nuages parisiens, c’est dans ceux de Magritte que l’on se plonge.
Ici, pas de rétrospective chronologique mais un thème : La trahison des images. Une centaine d’oeuvres sont exposées. Elles sont divisées en 5 parties : les mots, le feu, l’ombre, les rideaux et le corps fractionné. « Ceci n’est pas une pipe » figure parmi les tableaux les plus connus.
Il propose par exemple en première partie une série de problèmes dont les réponses sont, forcément, surréalistes comme celui de la pluie avec le tableau du parapluie et du verre d’eau. Magritte ne fait rien comme les autres, il s’amuse de tout, il déstructure les éléments et il remet tout en question, notamment les images. Il aurait sûrement fait des merveilles s’il avait connu Photoshop ou Instagram !

Autant, je commence à me lasser de ces expositions d’art contemporain où l’on passe des heures à chercher le sens de « l’oeuvre » alors qu’au finalement c’est peut-être juste une fantaisie d’artiste, autant, il y a vraiment du génie chez Magritte.
En s’appuyant sur des mythes fondateurs de la philosophie comme l’Allégorie de la caverne de Platon, ses tableaux donnent à réfléchir. Et ils ont le meilleur des pouvoirs : celui de faire sourire (voire rire si vous êtes vraiment bon public). C’est en ça que demeure l’intelligence de Magritte : un esthétisme publicitaire parfait, des problématiques philosophiques mêlées à un excellent humour.
C’est ce que j’avais aimé lors de notre visite du Musée Magritte à Bruxelles et que j’ai retrouvé à Pompidou (de nombreuses oeuvres viennent de Bruxelles d’ailleurs), c’est qu’on ressort de l’expo de très bonne humeur.

Vous passerez une bonne heure à visiter cette géniale exposition. Un conseil : réservez vos billets à l’avance pour ne pas (trop) faire la queue. Ou allez-y en semaine. Mais quoiqu’il en soit, ne la manquez pas !

Centre Pompidou – exposition jusqu’au 23 janvier 2017
Place Georges Pompidou
75004 Paris
Ouvert de 11 à 21h sauf le mardi
11€ en tarif réduit, 14€ tarif plein


Et vous, avez-vous visité l’exposition Magritte ?



Julie

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