La photographie se trouve là où on ne l’attend pas. Si je devais résumer cette 46e édition des Rencontres Photographiques d’Arles en une phrase, ce serait celle-ci.
Entre le centre ville, le Parc des Ateliers et l’Abbaye de Montmajour, les disciplines artistiques se croisent, avec comme point commun la Photographie.


Les Rencontres d’Arles ne se terminent que le 20 septembre. Pour ne pas gâcher le suspens de ceux qui vont s’y rendre entre temps, j’ai plutôt choisi de vous montrer des instantanés des expositions, de vous en dire un peu, mais pas trop non plus.
Commencer par le Parc des Ateliers pour ensuite prendre le temps de flâner dans les rues d’Arles en faisant des pauses dans chaque lieu d’exposition semble être un bon plan. 
On commence alors par découvrir une dizaine d’expositions dans cet immense ancien atelier de la SNCF (dédicace à Séverine). 
Parmi elles, la tant attendue Total Records qui nous apporte un autre regard sur les pochettes de vinyles. De grands noms de la photographie se cachent derrière ces pochettes mythiques (et kitch pour certaines, il faut le dire!), et on l’ignore souvent. 
On voyage ensuite aux Etats-Unis des années 60 avec l’expo Las Vegas Studio qui vous donne envie de faire autant un saut dans l’espace que dans le temps. 
On s’amuse de la très bonne exposition de Thierry Bouët, Affaires privées, sur les petites annonces du Bon Coin. 
L’expo d’Ambroise Tézena sur le Dark Tourism donnera quant à elle à réfléchir. Car c’est aussi ça le pouvoir de la photographie.

En ville, nombreux seront les visiteurs à filer dans cette église désaffectée pour voir l’exposition MMM, la rencontre entre Martin Parr et -M-. Sa sur médiatisation a peut-être trop accentué mes attentes… Mais ce n’est pas l’exposition qui m’a le plus transportée. Le lieu en vaut néanmoins le coup ! La Maison Européenne de la Photographie, dont une des parties de l’exposition se trouve à La Chapelle Méjean, aura en revanche été un beau coup de coeur avec de grands noms de la photographie exposés comme Depardon, Koudelka ou encore Cartier-Bresson. 

Si vous filez ensuite à l’Abbaye de Montmajour comme ça a été mon cas, vous vous amuserez sûrement du parallèle entre le portrait emblématique de Picasso par Irving Penn et son imitation par le très bon Malkovitch (exposition vraiment à voir, même si de nombreux clichés ont deja bien tourné sur les réseaux sociaux). Enfin, l’exposition sur Fellini, toujours à l’Abbaye, vous donnera envie d’être l’héroïne d’un des films de l’italien tellement la lumière des photos sublime les protagonistes. 

Architecture, musique, cinéma… Au croisement des disciplines, la photographie montre toute sa puissance. Certaines expositions passionnent, d’autres déçoivent ou laissent perplexes mais rares sont celles dont on ressort indifférent.
Le travail des couleurs, de la lumière, donne furieusement envie de se remettre à l’argentique et de produire de belles choses. Ces talents-là n’ont pas eu besoin de filtre Instagram pour sublimer leurs clichés…

Et vous, quelles ont été vos expositions Coup de Coeur d’Arles ? Lesquelles aimeriez-vous faire ?

Julie

2 commentaires

  1. Cette ville ! ??
    Si vous revenez… Passez au Monde de Sophie manger un bout, vous allez tellement adorer !! ?? (du frais, du bio.. cake, soupe, salade, sandwich, crumble, moelleux… dans une ambiance cocooning !)

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