On a testé pour vous… La Friche de la Belle de Mai!

Toit terrase

Grâce au Festival This is not music, la Friche est devenue l’endroit hype du printemps à Marseille, le temple de la culture underground. Alors forcément, on a voulu s’y rendre. 
Le portail même pas franchi, le ton est donné : 
Graff fête
Remarquez, une fois qu’on a franchi le portail aussi, avec les chaussures accrochées en mode repère de dealers et les graf » partout :
La friche

L’ancienne manufacture de tabac s’est transformée en repère de skateurs (ne soyez pas étonné de voir un « mini gosse », comme dirait Anouk, passer à côté de vous avec sa demie planche de skate), des amateurs de bon son, de culture pop, des gens cools de tout âge. Cet espèce de squat’ abrite deux salles de concert, une librairie, des skateparks, skateshops mais surtout, un toit-terrasse, un resto et une expo, les trois trucs qu’on a testés pour vous (on a vraiment le sens du sacrifice…).

1. Le toit-terrasse
Autant dire qu’on a la poisse avec ce toit. A la base, si on a choisi de rester dans le Sud, c’est pas pour qu’on ne puisse jamais accéder à ce toit pour cause de vent, pluie, re-vent en mai… Du coup, on n’a pas encore pu tester les apéros « rooftop » comme on dit chez les gens hype, mais on a quand même bravé la « montée interdite » pour voir à quoi ressemblait ce fameux endroit et vous en parler. 
Résultat : terrasse immense, avec vue sur Marseille Nord et sur une partie de l’expo J.R (pour ceux qui ne connaissent pas, en gros, c’est un mec qui colle des immenses photos sur les murs des villes, et ça rend super bien!)
C’est original, on imagine bien les grosses soirées qu’on peut y faire… Mais on y croit, un jour on sera sur cette terrasse, à regarder le coucher de soleil, assises sur notre chaise longue, un verre de pastis rosé à la main, un dj set en fond, entourées de hipsters. On y croit.  
Toit terrasse JR
Marseille

2. Les Grandes tables de la Friche
Après le gros fail de l’apéro sur le toit, on se réfugie aux Grandes tables, le restaurant de la Friche. Une ambiance d’auberge de montagne,une carte et  des odeurs qui donnent faim, des consos pas chères (beh ouais, on est habituées aux prix aixois…), bref, un endroit où l’on se sent bien, un peu comme à la maison. Idéal pour un verre, un repas entre amis, en famille. Histoire de vraiment se sacrifier, la prochaine fois on testera le fondant au chocolat…!

Source

3. La dernière vague


La dernière vague, c’est l’expo’ trop cool du moment. Surf, skate et custom cultures sont à l’honneur. Bon jusque là, vous l’aurez compris tout seul parce que c’est marqué sur la photo au dessus puis si vous avez entendu parlé de cette expo, vous êtes déjà au courant.
En revanche, ce que vous ne savez pas si vous ne l’avez pas visité, c’est que la Friche a engagé tout plein de médiateurs culturels pour que les incultes du surf & skate comme moi, se couchent moins  bêtes en rentrant de l’expo. Créateurs plasticiens à la base pour la plupart, c’est le genre de médiateurs qui s’y connaissent vraiment. Et en plus d’avoir pas mal de connaissances en art, ils ont pu rencontrer les artistes, le commissaire de l’expo, bref, trop cultivés les gars (et filles). 

Avouez, si je vous dis « surfeurs » vous pensez à : « mecs-sexy-mèches dans le vent-bronzés ». Et quand vous sortirez du 2e étage de la Friche, celui dédié au surf, vous penserez autrement.
Alors voici quelques clés pour mieux comprendre l’expo, du moins, cet étage là. 
Non, le surf n’a pas été inventé par Quicksilver à Biarritz. En 1778, James Cook largue les amarres à Hawaï. Il découvre alors que les indigènes s’occupent autrement qu’en se faisant des accessoires en plumes : ils s’installent sur une planche et chevauchent les vagues. Les Hawaïens, de l’île Sandwich plus précisément (miam!), créent un rituel, le « He e’nalu« . Il a lieu au moment où la vague se referme sur le surfeur. Ce dernier aurait alors la sensation d’être dans le liquide amniotique et ressortir de la vague symboliserait la renaissance.Trop spirituels ces indigènes!
Des années plus tard, le surf donne naissance à une véritable culture voire une contre-culture dans les années 60/70 pendant les mouvements contestataires. On ne vit de rien, on adopte le style végétalien, on se retrouve entre surfeurs de spots en spots. Les surfeurs ont alors inventé leurs propres codes comme « Wish you were here« , phrase que vous retrouverez beaucoup dans les différentes œuvres de l’expo. « You » étant La vague mais aussi la communauté, que l’on espère retrouver de spots en spots. 
Je ne vais pas vous en dire plus, les médiateurs sont là pour ça. Si vous croisez un certain Vincent, n’hésitez pas à lui poser des questions. C’est lui qui m’a appris tout ça.
L’expo’ se poursuit alors au 3e étage dédié au skate, puis un dernier étage dont le thème est… un peu plus flou mais les oeuvres tout aussi sympas. Vous terminerez votre visite sur le toit terrasse, le fameux! avec des  œuvres assez volumineuses (voir dernière photo).

Alors si on vous a donné envie, foncez vite à la Friche, le Festival This is not music et l’expo’ la Dernière Vague se terminent le 9 juin! 

Julie

13 commentaires

    1. Le festival This is not music et tout ce qui en découle (expo, soirées toit-terrasse…) se terminent demain mais de nouveaux évènements vont succéder à celui-ci. On ne sait pas encore ce que ça va donner mais en tout cas le lieu en lui-même vaut le détour 😉

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